NOTRE RAISON D’êTRE

quatre raisons majeures

militent pour une mobilisation forte et rapide en faveur des océans dans le contexte de la lutte contre le changement climatique :

1. L’Océan joue un rôle de régulateur climatique crucial : environ 25% du CO2 ajouté à l’atmosphère à cause d’activités humaines chaque année, est absorbé par l’océan réduisant fortement l’impact de ce gaz à effet de serre sur le climat. Sa capacité d’effet tampon s’est fortement amoindrie. Réchauffement, acidification, changements des teneurs en oxygène, sévérité des événements extrêmes sont autant de facteurs qui perturbent désormais les écosystèmes marins.


2. L’Océan contribue à atteindre l’objectif 14 des ODD en offrant de nombreux services écosystémiques dont certains vitaux : un aliment sur deux provient des océans et 20% des protéines animales consommées par 3,5 milliards de personnes sont issues des activités de pêche et de l’aquaculture qui emploient directement ou indirectement plus de 200 millions de personnes dans le monde.


3. Les écosystèmes marins côtiers qui concentrent l’essentiel des activités halieutiques à l’origine de 85% des captures mondiales, figurent parmi les régions des océans les plus sensibles aux effets du changement climatique, et exigent de ce fait une grande attention dans nos stratégies d’adaptations et dans les actions contribuant aux efforts d’atténuation dans le contexte du changement climatique.


4. L’ambition universelle de faire face au changement climatique a des implications en termes de transition vers des économies basses carbone à croissance verte ou bleue qui représentent une opportunité de prospérité et de développement durable pour les pays du Sud. En effet, investir dans la résilience de l’Océan, c’est investir dans sa capacité à contribuer à l'atténuation, ainsi qu’à l'adaptation aux impacts des changements climatiques.


Aujourd’hui

après la sensibilisation et la mobilisation, l’heure de l’action est venue. Pour agir, les orientations des scientifiques sont claires :
1. Pour renforcer la résilience du climat, il faut grandement œuvrer pour la résilience des océans et des écosystèmes marins, notamment pour leur rôle clef dans la machine climatique elle-même.


2. Victime directe du changement climatique, une partie des activités de l’économie des océans comme la pêche et l’aquaculture sera fortement impactée et nécessitera une stratégie d’adaptation planifiée en faveur de leur durabilité ainsi que de la résilience des écosystèmes marins.

3. Le renforcement de la connaissance scientifique est indispensable. L’observation des océans et des écosystèmes marins en est le point de départ incontournable.

C’est pour intégrer les actions de lutte contre les effets du changement climatique et de maintien de l’intégrité des écosystèmes côtiers à mêmes de permettre des exploitations halieutiques durables que l’initiative de la ceinture bleue est née.


Elle s’inscrit dans l’alignement de l’Objectif 14 des ODD et des objectifs d’Aichi, en se fondant aussi sur les principes du Code de Conduite pour une Pêche Responsable (FAO), les « Principes du Malawi » (CBD) et de l’Approche Ecosystémique des Pêches (FAO).

Elle vise à poursuivre, implémenter et consolider les solutions d’une Croissance Bleue pour une adaptation appropriée des activités halieutiques et des communautés côtières aux effets du changement climatique tout en apportant des solutions contribuant à l’atténuation des effets de ce dernier sur les écosystèmes marins côtiers et les littoraux.

Un Contexte Mondial

Pour lutter contre la pauvreté et soutenir la sécurité alimentaire et la gestion durable des ressources aquatiques

food and agriculture organization of the united nations

L'intitiative de la centure bleue a pour objectif de poursuivre, consolider et Implémenter les ODD 14 et l’initiative de la Croissance Bleue, laquelle vise à restaurer le potentiel des océans et des zones humides grâce à l’introduction d’approches responsables et durables qui réconcilient la croissance économique et la sécurité économique avec la conservation des ressources aquatiques.

La pêche et l’aquaculture apportent une contribution significative à la sécurité alimentaire et aux moyens d’existence de millions d’individus. De même, la chaîne de valeur représente près de 200 millions d’emplois directs ou indirects, de la récolte à la distribution: les moyens d’existence d’environ 880 millions de personnes dépendent de ce secteur.

OBJECTIFS : Poursuivre, consolider et Implémenter les ODD 14 et l’initiative de la Croissance Bleue

un double enjeu

CHANGEMENT CLIMATIQUE
Sécurité alimentaire

CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le changement climatique risque d’affecter la sécurité alimentaire et en particulier les communautés à forte dépendance des produits de la mer.


Les facteurs autres que le changement climatique, tel que la gouvernance, la surexploitation ou les marchés demeurent à court terme les principaux drivers du secteur de la pêche mais à long terme, le changement climatique devrait être le facteur déterminant.


La capacité d’adaptation est actuellement très inégale dans le monde


Développer la capacité d’adaptation de manière planifiée pourrait éviter de nombreux impacts difficilement prédictibles.


Il existe une large gamme d’options d’adaptation et d’atténuation aussi bien en matière de pêche que d’aquaculture.


L’océan, Au cœur de la machine climatique et victime du Changement Climatique

Les risques d’Impacts sont nombreux à tous les compartiments de l’écosystème marin, sur les organismes marins et sur les services écosystémiques.


Au-delà du scénario +1.5°C dont les risques d’impacts sur les organismes marins et sur les services écosystémiques sont modérés à important, les autres scénarios présentent des risques d’impacts élevés à très élevés à l’ensemble des composantes et compartiments de l’écosystème marin.

enjeu de la sécurité alimentaire

L’Océan couvre les deux tiers de notre planète et offre de nombreux services écosystémiques à l’Homme (Oxygène, Nourriture, Médicaments, Transport, Energie etc…), Cependant, seul 1% de l’océan mondial est aujourd’hui protégé. Près de 40 % des océans est considéré comme impacté directement ou indirectement par les effets conjugués du changement climatique et des activités polluantes et/ou extractrices de l’Homme.

Les impacts du changement climatique auront par ailleurs des incidences inévitables sur les stocks halieutiques, dont les scénarios restent incertains, et risquent de bouleverser de nombreuses pêcheries et toutes les filières industrielles et économiques qui en dépendent, mettant en péril un secteur d’activité économique important pour de nombreux pays et fragilisant la sécurité alimentaire qui est devenue un défi majeur pour la planète au regard de la croissance démographique actuelle. A l’occasion de la CoP21 à Paris, une réelle prise de conscience a émergé sur le fait que les destins du climat et des océans sont liés, l’un ne pouvant être résilient sans la résilience de l’autre.

L’Accord Universel de Paris, en contribuant à la mise en œuvre de l’objectif de la CCNUCC, vise à promouvoir des solutions préparant efficacement la résilience au changement climatique et un développement durable à faible émission de gaz à effet de serre.

Une initiative qui cible une zone très sensible aux changements climatiques et qui renferme une part importante de la biodiversité des écosystèmes marins.

La ceinture Bleue est une initiative qui répond aux enjeux de durabilité de la pêche et l’aquaculture et de conservation de l’écosystème marin côtier dans le contexte des changements climatiques.

Dans la continuité de la croissance bleue, l’initiative de la ceinture bleue propose trois axes stratégiques et des actions concrètes et des solutions éprouvées pour l’Adaptation, l’Atténuation et la résilience de l’écosystème marin côtier.

Aucune action ne saurait être efficace à l’échelle d’un pays seul

Pouvant aller jusqu’à la limite des ZEE, la zone côtière mérite toute l’attention, en termes d’observation, de recherche et de gouvernance.

  • Elle subit une forte pression démographique qui sera amené à augmenter avec le réchauffement climatique
  • C’est la zone la plus sollicité économiquement
  • Elle fourni 87% des captures dans le monde
  • C’est la zone la plus sensible au phénomènes extrêmes (pollution, tsunamis etc…)